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Qui raconte?


Fanny Borius, journaliste. Diplômée de l'IUT de journalisme de Bordeaux (2005-2007), aujourd'hui IJBA. 

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Vous êtes sur le blog de Fanny Borius, "Voir et raconter ".

Il s'agit ici de regarder le monde et de le raconter. Raconter la richesse de ces hommes, de ces vies, de manière forcément subjective mais le plus honnêtement qui soit. 
Vous avez à votre choix plusieurs destinations, plusieurs formes de reportages, plusieurs points de vues actualisés au fil des jours. Pour des voyages proches ou lointains, peu importe. Le principe est le même : rendre compte de ce qui se passe autour de soi au détour de la rue ou de l'autre côté du globe. 
Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur l'
Edito et sur Ma case départ.

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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 23:00

La parole aux migrants : à la rencontre des migrants de Loon-Plage, en novembre 2008, au moment où la rumeur d'un charter en route vers l'Afghanistan faisait rage. Le projet sera finalement avorté grâce au soulèvement de l'opinion publique, Atiq Rahimi, Prix Goncourt 2008 pour Syngué Sabour, en tête.  
Pour ce reportage, j'étais accompagnée de Françoise Lavoisier, bénévole à l'association Salam (Soutenons, Aidons, Luttons, Agissons pour les Migrants).
 
 


(Diffusé sur l'antenne de Delta FM - radio locale privée- le 12 novembre 2008) 

 


Pourquoi voient-ils l'Angleterre comme un eldorado ?


(L'association Salam va à la rencontre des migrants de Grande-Synthe. Au bout du terrain, derrière le camion, la "jungle")

A Dunkerque, les migrants sont là par centaine... mais personne ne les voit. Arrivés au bord de la Manche et de la Mer du Nord après des milliers de kilomètres pour fuir leur pays - l'Afghanistan, l'Irak, le Kurdistan, l'Inde- ils se trouvent bloqués par la mer à quelques kilomètres de leur eldorado, l'Angleterre.

Un eldorado
- Parce que la plupart s'expriment très bien en anglais. Ils ne connaissent en revanche pas le français. Pour eux, ce serait trop long d'apprendre la langue, ils préfèrent donc un pays où ils la maîtrisent déjà.  
- Parce que tous ont un membre de leur famille, une connaissance, quelqu'un qui les attend en Angleterre et qui pourra les aider.

Certains n'ont que 16 ans ou moins, d'autres sont pères de famille, ingénieurs, journalistes, architectes, d'autres encore sont venus en couple avec leur(s) enfant(s), souvent en bas âge. Tous ont en commun le désir d'une vie meilleure, d'un avenir. 
Pour certains d'entre eux, c'est une question de vie ou de mort. Dans leur pays, les jeunes sont enrôlés pour devenir kamikazes.

Traverser la Manche, la plupart y arrivent. Mais ils mettent souvent des semaines voire des mois pour y parvenir. Et les répressions sont de plus en plus dures. 
Par centaines, ils se regroupent dans ce que l'on appelle "la jungle" : un
no man's land où ils construisent des abris de fortunes.
Ces "squatts", il y en a plusieurs dans le dunkerquois, à Loon-Plage, Téteghem, Grande-Synthe 
(voir photos).


 



  

 


 

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