5 mai 2009
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Le combat de coqs est une pratique très ancienne encore présente dans certains pays du monde, surtout en Asie et en Amérique Latine.
En France, cette tradition
perdure en Flandre, dans une trentaine de gallodromes, mais aussi dans les Antilles (c'est-à-dire là où la tradition ne s'est jamais éteinte). La Martinique compte ainsi environ 60
gallodromes appelées "pitts".
Le pitt est une sorte d'arène miniature, d'environ 4m de diamètre. Une à deux fois par semaine selon les lieux, il est le théâtre de combats sanglants et quasi systématiquement mortels entre coqs. Ceux-ci suivent un entraînement spécial et permettent à leur propriétaire d'amasser de l'argent. Un combat peut rapporter jusqu'à 1500 euros.
Le diaporama ci-dessous mêle photos, sons et vidéos, réalisés le 12 avril 2009 dans le sud de la Martinique, au pitt de la Baie des mulets, à côté de la ville du Vauclin.
Attention aux âmes sensibles ...
(Si l'image n'est pas nette, cliquez sur l'icône "HQ" en bas à droite de l'écran)
Une hygiène douteuse
Ces combats de coqs sont une véritable tradition en Martinique. Ils ne pourraient disparaître sous aucun prétexte. Pourtant, les normes d'hygiène sont
discutables au sein d'un pitt.
La plupart des coqs qui combattent sont importés de Cuba, de Dominique ... sans aucun contrôle. Leurs propriétaires rechignent à les vacciner car il est dit que cela affaiblit le coq et modifie sa performance.
Certains de ces coqs peuvent être porteurs d'une forme de grippe aviaire ou du syndrome dit " de Newcastle", non transmissible à l'homme mais néanmoins dangereux. En effet, si un coq était contaminé, le virus pourrait très vite se propager aux nombreux oiseaux que compte l'île.
Un salarié de la Direction des Services Vétérinaires de Martinique me confiait que cette direction veut depuis longtemps fermer tous les pitts de Martinique mais qu'elle ne peut pas le faire : " C'est difficile de casser une tradition, il y aurait un soulèvement général des propriétaires de pitts. Et puis la mafia cubaine est derrière tout ça, on pourrait craindre des représailles. Il faudrait que quelque chose se passe qui justifie la fermeture".
Le pitt est une sorte d'arène miniature, d'environ 4m de diamètre. Une à deux fois par semaine selon les lieux, il est le théâtre de combats sanglants et quasi systématiquement mortels entre coqs. Ceux-ci suivent un entraînement spécial et permettent à leur propriétaire d'amasser de l'argent. Un combat peut rapporter jusqu'à 1500 euros.
Le diaporama ci-dessous mêle photos, sons et vidéos, réalisés le 12 avril 2009 dans le sud de la Martinique, au pitt de la Baie des mulets, à côté de la ville du Vauclin.
Attention aux âmes sensibles ...
(Si l'image n'est pas nette, cliquez sur l'icône "HQ" en bas à droite de l'écran)
Une hygiène douteuse
La plupart des coqs qui combattent sont importés de Cuba, de Dominique ... sans aucun contrôle. Leurs propriétaires rechignent à les vacciner car il est dit que cela affaiblit le coq et modifie sa performance.
Certains de ces coqs peuvent être porteurs d'une forme de grippe aviaire ou du syndrome dit " de Newcastle", non transmissible à l'homme mais néanmoins dangereux. En effet, si un coq était contaminé, le virus pourrait très vite se propager aux nombreux oiseaux que compte l'île.
Un salarié de la Direction des Services Vétérinaires de Martinique me confiait que cette direction veut depuis longtemps fermer tous les pitts de Martinique mais qu'elle ne peut pas le faire : " C'est difficile de casser une tradition, il y aurait un soulèvement général des propriétaires de pitts. Et puis la mafia cubaine est derrière tout ça, on pourrait craindre des représailles. Il faudrait que quelque chose se passe qui justifie la fermeture".